Sérèndesign

5000 km, un bouvier bernois et une conférence en Pologne : petite leçon de liberté (et de connexion humaine)

Une aventure inspirante pour Sérèndesign

Laisser la place à l’imprévu

Début septembre, j’ai pris la route. Pas pour des vacances, pas pour une pause bien-être, mais pour une aventure mi-pro, mi-intuitive, un peu folle mais complètement alignée avec mes envies du moment. Le plan ? Il n’y en avait pas vraiment. Juste quelques étapes clés : un WordPress Meetup à Leipzig (le premier d’un longue série, je l’espère) , une conférence passionnante à Varsovie sur l’accessibilité numérique éco-responsable (je vous en reparle plus bas), et un petit tour par un évènement Odoo (en tant que nouvelle partenaire, ouaip, ça y est, je l’ai fait 😎).

Le reste ? Impro totale.

Mon seul compagnon de route ? Spike, mon bouvier bernois de 4 ans (et mon fidèle ordinateur portable, of course). On est partis à l’arrache joyeuse, sans logement réservé, sans itinéraire précis. Juste l’envie de vivre une autre façon de travailler, d’explorer, de rencontrer.

L’accessibilité, l’impact environnemental de l’IA et une claque inspirante

À Varsovie, j’ai assisté à la conférence Green Digital Accessibility organisée par la SWPS University — et là, clairement, j’ai pris une claque. Une bonne claque. Celle qui vous rappelle votre vision : la communication à la portée de tous (et pas n’importe comment).

Parce que oui, parler de design inclusif, c’est plus qu’un effet de mode. C’est se poser des questions essentielles sur notre impact :

👉 Sur les personnes qui accèdent à nos contenus (ou pas).

👉 Sur l’environnement.

👉 Sur la technologie qu’on choisit de créer et transmettre.

En d’autres termes, le design inclusif est pensé pour être accessible à tous, quels que soient les handicaps, les équipements utilisés ou les conditions dans lesquelles on consulte le web.

Je suis ressortie de cette journée bousculée, reboostée, convaincue qu’on peut et doit faire mieux — pour les gens, pour la planète, pour nous.

Et en pratique : avec du contenu en plus pour ma prochaine formation sur le référencement naturel car accessibilité et SEO = même combat !

“Mais, Yseult, tout cela ne nous explique pas vraiment ce que c’est l’accessibilité numérique?” : c’est vrai, je tease, vilaine que je suis, mais j’en parle un tantinet plus longuement sur les réseaux sociaux, donc tous sur, au choix, mon Insta, Facebook ou LinkedIn ! 😇

Conférence sur l’accessibilité web
Green digital accessibility Warsaw 2025
Voyager et travailler avec son chien

45 kg d’amour dans une valise de tendresse

Mais revenons à Spike. Je croyais que ce serait le challenge du voyage. Trouver des restos qui acceptent les toutous et les allergiques au gluten (et plus car affinités), gérer les pauses pipi, loger dans des hébergements dog-friendly à la dernière minute… Et puis finalement ? C’est lui qui a rendu ce voyage magique.

Spike, c’était mon passeport social.

Dans les villes où les regards sont souvent fuyants, il a attiré les sourires, les conversations, même quand on ne parlait pas la même langue. J’entendais les gens avant de les voir (”awwwwww!”) et j’ai progressé en polonais en apprenant notamment que “duze”, deuxième réaction la plus courante, ne voulait pas dire “chien”, mais “gros” 😂.

Travailler entre deux lacs et trois forêts (et parfois un parking)

Ce road trip, c’était aussi du boulot. Des visios dans des cafés paumés, des emails envoyés depuis un spot improbable en pleine nature, des réflexions marketing entre deux balades dans la forêt.

Et ça, je ne l’échangerais pour rien au monde.

Parce que c’est aussi cela, mon nouvel équilibre : du sens dans les projets, mais aussi et surtout la liberté de m’adapter. Sérèndesign, ce n’est pas qu’une activité pro, c’est un mode de vie. Et cette vie-là, je veux qu’elle reste créative, humaine, en mouvement. #digitalnomad

Travailler entre deux lacs et trois forêts (et parfois un parking)
Rencontres inspirantes
Spike aventureux

Et si on se laissait un peu surprendre ?

Ce voyage m’a appris que l’aventure commence là où on arrête de tout contrôler. À mon petit niveau, ce fut un bonne grosse leçon pour la control-freak de service que je suis. Cela a aussi renforcé ma (récente) croyance qu’on peut travailler sérieusement sans coller au schéma classique “9-17 au bureau”. C’est mon équilibre à moi et je suis évidemment convaincue que chacun peut créer le sien – que ce soit entre deux avions ou entre deux cafés au bureau 😉

En conclusion, je ne suis pas revenue de Pologne avec une méthode magique ni un plan marketing tout fait. Mais avec des idées plus larges, des rencontres qui font du bien, et une envie encore plus forte de construire du web qui relie, qui respire, qui respecte.